Une silhouette se dessine dans la nuit. Nous sommes durant l’une de ces sombres nuits brakmaréenne où l’on peine à distinguer les formes et les couleurs. Néanmoins, cette silhouette apparaissait de plus en plus nettement. Un homme, petit, courbé, s'avancait péniblement vers le palais des daedriks. Il traînait quelque chose. Un corps; ou bien peut-être un sac.
Il avançait lentement, et au fur et à mesures de ses pas, sa silhouette se précisait. Il n’y a désormais plus de doutes, c’est bel et bien un Xélor qui marche machinalement, traînant de sa main gauche un corps inerte. Une longue trace de sang reste derrière lui. Il vient d’atteindre le pas de la porte du palais.
Ce corps, ce visage, cet équipement…comment est-ce possible ?
Baz-hou, de retour du monde des morts, frappe à la porte. Son regard est vide, ses yeux sont vitreux. Il semble absent. Il frappe une deuxième fois, comme un pantin désarticulé. Toujours aucune réponse. Sa main se desserre et laisse tomber le corps. Il se retourne, et sans lever la tête, se met en marche machinalement…